Abstract
Abstract in English, French Bovine leukemia virus (BLV) induces a persistent infection in the B-cells causing polyclonal expansion of B-cells in one-third of infected cattle and lymphosarcoma in less than 5% of infected cattle. While BLV is difficult to detect in vivo, it is readily produced by cultured lymphocytes and is diminished when supplemented by bovine plasma. This phenomenon is attributed to a poorly characterized plasma blocking factor (PBF). We assessed the effects of bovine plasma on cell viability and BLV p24 expression, and the effects of purified PBF on protein synthesis and gene expression of short-term cultures of bovine lymphocytes. The addition of 25% plasma or semi-purified PBF to cultures had no significant effect on cell viability but caused significant decreases in BLV p24 production and significantly increased de novo protein synthesis. Utilizing a human microarray, the RNA messages of 83 genes involved in cell division, cell metabolism, and gene regulation were up-regulated. Le virus de la leucémie bovine (BLV) induit une infection persistante des cellules B entraînant une expansion polyclonale des cellules B chez le tiers des bovins affectés et des lymphosarcomes dans moins de 5 % des bovins affectés. Bien que le BLV soit difficile à détecter in vivo, il est facilement produit par des lymphocytes en culture et cette production est diminuée lors de l’ajout de plasma bovin. Ce phénomène est attribué à une substance pauvrement caractérisée, le facteur plasmatique bloquant (PBF). Nous avons évalué les effets du plasma bovin sur la viabilité cellulaire et l’expression de la p24 du BLV, et les effets du PBF purifié sur la synthèse protéique et l’expression génique de lymphocytes bovins lors de culture de courte durée. L’ajout de 25 % de plasma ou de PBF semi-purifié aux cultures n’avait aucun effet significatif sur la viabilité cellulaire mais entraînait une réduction significative de la production de p24 du BLV et une augmentation significative de la synthèse protéique de novo. À l’aide d’une puce à ADN humaine, il a été déterminé que l’expression de l’ARN messager de 83 gènes impliqués dans la division cellulaire, le métabolisme cellulaire et la régulation génique était augmentée. (Traduit par Docteur Serge Messier)
